Agriculture & Industrie en Thaïlande

 

 

 Si l'agriculture ne tient plus la première place dans l'économie nationale, la Thaïlande demeure l'un des pays les moins urbanisés d'Asie, et l'agriculture continue d'occuper plus de la moitié de la population active Thaïlandaise sur un tiers de la superficie du pays.

 

En fournissant ses matières premières à une importante industrie Agroalimentaire, l'agriculture et ses activités conservent un poids économique et social fondamental que ne l'indique a sa seule contribution au PIB du pays. Dans une certaine mesure, ce secteur permis de contribuer le passage de la crise économique de 1997 en évitant à son économie de sombrer dans une grande dépression.

 

Le Roi Bhumibol suggère de recentrer l'activité du pays surdes secteurs moins exposés aux variations du marché Mondial, telles les petites & moyenne entreprise et l'agriculture.

 

 La Riziculture Thaïlandaise

 

Le riz constitue la base de l'alimentation Thaïlandaise, avec une consommation dépassant les 150 Kg annuelle par habitants. La reziculture Thaïlandaise est relativement peu productive ( 1,5 a 2 Tonnes/Ha. ), contrairement à ce que l'ont pourrait penser. Cette productivité moyenne englobe essentiellement les trés bon rendements de la plaine centrale et les productions destinées à la consommation des régions peu ou pas du tout irriguées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les agriculteurs Thaïe utilisent peu de pesticides ou d'engrais à haut rendements, contrairement aux grandes exploitation Thaï dû delta de Chao Phraya. Aussi, la riziculture Thaï reste-t-elle largement extensive et c'est dà à l'exceptionnelle importance des surfaces cultivées et aux faibles coûts de production que la Thaïlande est le premier exportateur Mondial de riz, avec plus de 40 % des exportations Mondial ( plus de quart de sa production annuelle ).

 

L' Agrobusiness " de Thaïlande

 

En Alternance avec le riz, la production des céréales ces diversifiées, dû essentiellement à la mise en valeur de terres défrichées sur les collines et les montagnes qui donne à l'agriculture du pays une diversification porteuses à une meilleurs production agricole. De cette évolution, donc les grands bénéficiaires sont le manioc, l'arachide, le maïs, le soja.

 

La production de Manioc est devenu la deuxième production du pays aprés le riz, car il se révèle peu couteux à la production et adapté à des sols peu fertiles, de plus la culture du manioc ce cultive sans faire concurrence au riz dans le calendrier agricole Thaï. Ainsi, le manioc de Thaïlande est exporté dans le monde entier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du haut niveaux des cours mondiaux du latex et du coût élevé du caoutchouc synthétique, l'hévéaculture de Thaïlande c'est hisser au 3ème rang Mondial. Enfin, les productions tournées vers les agro-industries, il faut ajouter le tabac, le coton, le coprah, la canne à sucre, le bois, les fruits et biensûre les légumes.

 

L'important cheptel de Thaïlande, donne également à l'élévage du pays une production croissante de : volailles ( et oeufs ), porcs, bovins, mais l'alimentation des Thaïes priviligie le poisson, les mollusques et crustacés d'eau douce et de mer. Grande activité de la mer Andaman, la pêche est devenue une véritable industrie qui, associé à une aquaculture en forte croissance, alimente une filière de transformation ( conservations & surgélation ) bien établie sur le marché Mondial.

 

L'industrie en Thaïlande

 

La Thaïlande produit principalement du Tungstène, de la fluorine et du Zinc, pauvre en ressources minérales à l'exception de l'étain. L'économie industrielle peut s'appuyer sur l'hydroéléctricité, le lignite, le gaz naturel du Nord-Est et sur les gisements de méthane du golf du Siam, ces ressources couvrent plus de la moitié des besoins du pays.

 

Ces dernières années, l'accent fut mis sur les produits d'exportation exigeant en main-d'oeuvre, au premier rang desquels s'affichent le textile ( filatures de coton & confection ), la maroquinerie et les cuirs, le mobilier et les produits en bois ( teck ), ainsi que la bijouterie valorisant les produits du secteur agricole, les industries agro-alimentaires se sont developpées dans de nouveaux secteurs.

 

Dans les années 1980, de grandes multinationales japonaise ( Mitsubishi, Toyota, Sony...) ont profité d'une main-d'oeuvre moins chère et habile pour monter des filières specialisée dans l'assemblage de voitures, la fabrication d'appareils éléctroniques et de circuits intégrés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une stratégie de developpement suivie par plusieurs firmes telles que Nestle, ICI,... La croissance du capital industriel et financier s'est accrue également grâce au soutien de l'état, alimenté entre autres par les revenus de la taxe d'exportation sur le riz. Ces premières phases de developpement ( début 1970 ), la bourgeoisie sino-thaïe joua un rôle important, possédant déjà 70 à 80 % du commerces d'exportation.

 

les banques du pays ( bangkok bank, Thai farmer bank...) tiraient de l'accroissement des depôts provenant de leurs agences rurales, des fonds pour le reinvestissement dans les affaires lucratives ( immobilière, financières et industrielles ).La dernière étapes dans ce processus de developpement, fut l'ouverture aux capitaux internationaux, ceux-ci favorisent des investissements en équipements ou en immobilier. L'exportation des biens de consommation a rendu l'économie Thaïe trés vulnérable à la conjoncture internationale et a la croissance des pays voisins ( Chine, Vietnam ).

 

Aujourd'hui, la Thaïlande cherche plutôt à réequilibrer ses échanges avec le commerce du Sud en direction de ses voisins immédiats : Laos, Birmanie, Cambodge et Vietnam. Des échanges se faisant sous la forme d'investissements, transferts de technologie, en devenant leurs partenaires priviligié, la Thaïlande ouvre les portes de son marché à leurs produits.

 

La politique de décentralisation en Thaïlande

 

La Thaïlande partage avec l'hexagone un goût pour la centralisation administratives avec un font attachement au monde rural, hérité de son histoire. Si le découpage du territoire en 5 régions et 76 provinces traduit la valonté de relayer au mieux sur le territoire l'action et les volontés du pouvoir central pour les habitants des communes rurales. Un maillage administratif rationnel et trés centralisé à permis, notamment, la scolarisation systématique, la construction de nombreuses infrastructures collectives, plus généralement, la diffusion de tous les symboles qui font de la Thaïlande un pays à l'unité trés forte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La centralisation administrative s'est accompagnée d'une concentration économique et démographique considérable, autour de la mégapole de Bangkok ( plus de 12 millions d'habitants). Le poids de la capitale est d'autant plus important qu'elle est, le seul centre urbain de cette superficie en Thaïlande, la ville abrite les deux tiers de la population urbaine du pays. Elle réalise à elle seule la moitié du PNB, les trois quarts de la production industrielle dans les années 1960.

 

Cette exorbitante croissance urbaine à inquiétés les planificateurs urbain qui ont tenté de réagir en promouvant des pôles de croissance en province (Chaing Mai, Nakhon Ratchasima, Khon Kaen, Songkhla).

 

Ces programmes ont dynamisé le developpement de ces petites métropoles régionales, mais sans entamer l'attraction de Bangkok, et en termes de production, l'écart se creuse d'avantage. Ainsi, les autorités Thaïlandaise ont préféré décongestionner la ville de Bangkok en repartissant ses services à travers le " Grand Bangkok " dans un rayon de 50 Km.