Ecoles d'arts & d'Architecture du Siam a nos jours

 

La Thaïlande donna naissance à un Art original tout au long de son histoire, la situant dans les plus grandes cultures de l'Asie du Sud. Les zones d'influence des civilisations indienne, khmère, Môn, Cinghalaise, Indonésienne et Chinoise ont contribuées à l'épanouissement de sont Arts, essentiellement inspiré par le Bouddhisme. Son histoire se divise en deux grandes périodes :

 

- La première s'inscrit dans le cadre de l'indianisation de l'Asie du Sud-Est,

 

- La seconde au début du 13eme Siècle avec l'âge des premiers royaumes Thaïs ( Sukhothai & Ayutthaya .

 

Dos nos jours, les institutions gouvernementale du pays, manifeste une grande importance à la protection du patrimoine National, favorisant également les travaux de recherche sur les sites archéologiques de ces monuments.

L'ère Néolithique avant l'Art

 

La culture de Ban Chiang ( 3000 - 200 Av. J.-C.), ont légué les premières oeuvres d'Arts Thaïlandaise. Ce village situé dans la province d'Isan qui fut entre autre à l'origine d'une industrie de céramique trés developpée, furent la découverte dans ces vestiges funéraires d'une série de récipients à motifs incisés, les plus anciennes se démarque par leurs fond caréné d'un revêtement de couleur noir, orné de dessins imprimés à la corde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les poteries ( 500 - 250 Av. J.-C. ) quand à elle portent des motifs rouge sur fond brun. L'origine des peintures rupestres ( 3000 - 2000 Av. J.-C.) du site, ont été magnifiquement preservées du temps, des figures ocre-rouge qui montrent en alternance des scènes de chasse et des rituels sacrés. Les objets de Métal découvert, montrent également la maitrîse de la technique du Bronze ( à partir de 600 Av. J.-C. 

 

Aux premiers siècles de notre ère, l'influence de l'inde atteignit le golf du Siam, avec l'arrivée de marchands indiens. La présence d'objet romains, atteste l'ampleur de ces échanges maritimes. La province de Si Thep fut l'étape commerciale entre l'Inde et le plateau de la région de Khorat en ce temps, la province de Si Thep, constitua le centre le plus important de la culture de Dvaravati.

 

Les premières statues de Bouddha, ainsi que d'autres statues commes, des statuettes primitives de la trinité Indouiste y furent découverte sur de nombreux sites méridionaux.

 

 

L'école d'Arts & d'Architecture de Dvaravati ( du 5ème Siècle au 9ème Siècle )

 

Les Môn  vivaient et occupaient la basse Birmanie, ainsi qu'un vaste territoire allant du centre au Sud de la Thaïlande ( bien avant l'arrivée des Thaïs ). Fondée sur le Bouddhisme Theravada, de petit royaume virent le jour d'une culture indianisée à travers la Thaïlande. Les pièces de monnaie ont été mise à jour portant des inscriptions en Sanskrit dans le bassin du Chao Phraya.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'histoire de cet état Môn dévoile l'apogée du 7ème Siècle de ce peuple entouré de mystère. Son Art à laissé quelques traces, donc les artistes Dvaravati inspirés des écoles indiennes, crée rapidement un style original. De ce temps, ne subsistent que des soubassements et quelques stupas des sanctuaires religieux.

 

 

L'école d'Arts & d'Architecture de Srivijaya ( du 8éme Siècle au 13ème Siècle )

 

 

Inspirée par l'école du Grand Véhicule ( Mahayana ), l'Art Srivijaya se distingue principalement par son iconographie, à la fois brahmanique et Bouddhique. Le Bouddha Avalokiteshvara exposé au Musée National de Bangkok est un superbe exemple des techniques d'Arts Srivijaya, alliant pierre et bronze d'une remarquable qualité d'execution et de finition.

 

 

L'héritage de l'école d'Arts & d'Architecture Khmer ( du 9ème Siècle au 13ème Siècle )

 

Dans la région de l'Isan et tout particulièrement sur le plateau de Khorat, l'empreinte de l'Empiere d'Angkor est encore visible, dont quelques-unes des plus belle réalisation architecturales khmère. Les temples de Phimai, de Phanom Rung ou encore de Muang Tham, étaient reliés à l'empire d'Angkor qui fidèle à la tradition hindoue, suit le plan d'un mandala, dont le centre est matérialise par le Mont Méru, résidence des dieux, représentation symbolique du cosmos. Les premiers édifices qui correspondaient mieux à la notion d'éternité des lieux sacrés virent le jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les artisans des temples Khmer passèrent dans l'Art de la sculpture en employant pour le décor : pilastres, tympans...L'Arts Khmer de Thaïlande est également désigne sous le nom " d'école de Lopburi " ( 10ème - 13ème Siècle ), du nom d'une des capitales régionales de l'empire Khmer. La statuaire de Lopburi plus proche de l'Art Khmer est la continuité du style de Dvaravati, dont l'éveillé est le plus ouvent représenté assis.

 

Le bandeau de l'éveillé souligne le début de ses cheveux et le bouton de lotus couronne le crâne, symbolisant l'illumination. Cet Art Khmer d'inspiration Bouddhiste connut son épogée sous le règne de Jayavarman VII, dont le musée de Phimai possède une splendide statue.

L'école d'Arts & d'Architecture du Lan Na ( du 11ème Siècle au 18ème Siècle )

 

 Formé aux dépens de l'ancien royaume Môn de haripunchai ( 9ème - 12ème Siècle ), le royaume de Lan Na, developpa un Art qui s'est perpetuée jusqu'au 20ème Siècle. Ce style d'Arts fut inspiré du modèle artistique Môn connu sous le nom de Chiang Saen ( 11ème - 13ème Siecle ) par la suite, l'Arts du Lan Na intégra les traits originaux de Sukhothai et du royaume Birman de Pagan.

 

C'est essentiellement dans l'architecture que se révèle toute l'ampleurs de ce style d'Art, qui trouvera son expression des plus raffiné avec le style de Chiang Mai. Le travail du bois, marqua l'apogée du style du Lan Na ( 14ème - 15eme Siècle ), les façades des wihans et des ubosot s'ornent de motifs en bois sculptés et dorés, sur fond de mosaïque de verre bleu, dûs aux meilleurs ébénistes de la région. Le " Wat Phra That Lampang Luang " à lampang fut l'un des plus beaux monuments de cette période, construit comme une place fortifiée.

 

 

L'école d'Arts & d'Architecture de Sukhothai ( fin du 13ème - 14ème Siècle )

 

La forme unique de ses chedis, caractérisent bien l'architecture de Sukhothai, couronnés d'un bouton de lotus ; tel celui du Wat Chedi Chet Thaeo à Si Satchanalai. La reintrepretation du prang en une tour trés élevée reste d'influence Khmère, tandis que le chedi en forme de cloche reste inspiré du Sri Lanka. dont la base est généralement entourée d'éléphant sculptés en bosse-ronce.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La maîtrise du bronze va contribuer à un Art original, tel ; les statuaires et la sculpture de Sukhothai unique par son élégance, une réalisation trés raffiné de l'image du Bouddha ; silhouette pure aux formes courbes, visages ovale à la coiffure opaque, nez et sourire serein. En matière de production céramique, les artistes de Sukhothai se feront une renommée dans le temps sous l'oeil bien veillant des maîtres chinois.

L'école d'Arts & d'Architecture d'Ayutthaya  ( 14ème - 18ème Siècle )

 

Le royaume d'Ayutthaya s'inspire et revendique les traditions culturelles et artisitiques heritées de l'histoire et de la civilisation Khmère. Principale image de puissance du royaume Khmère " Le Roi-dieu " (devaraja) est trés inspirés dans l'Arts d'Ayutthaya, les temples se doivent d'être les plus majestueux et les plus grands, frappant les touristes de passage en voyant la taille et la splendeur de leurs décors artistiques.

 

Aux lignes trés épurées de l'Art du 13ème Siècle, on préfère la finesse à la maîtrise des techniques de sculptures de l'Art d'Ayutthaya, ainsi que les ornements de l'époque.

 

 

L'école de l'Arts & d'Architecture de Ratanokosin ( fin 18ème - début 20ème Siècle )

 

La prise d'Ayutthaya par les birmans se sont révélées lourdes de conséquences pour les Arts : les temples fûrent dévastés et la quasi-totalité de leurs chef-d'oeuvre détruite. La dynastie Chakri, désireuses de restaurer la splendeur d'Ayutthaya, inspira cependant une nouvelle renaissance artistique : cette nouvelle architecture se veut dans la lignée de l'Art de l'ancien royaume, mais son style complexe semple vouloir affirmer sa supériorité.

 

Les temples sous l'ère Ratanakosin deviennent de plus en plus imposants et plus élaborés, dans les années 1850, les souverains du royaume vont manifester un engouement pour l'Art chinois et occidental, comme peuvent en témoigner les bâtiments du palais Royal et du Wat Phra Kaeo à Bangkok " Cité des anges...".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La période de Ratanakosin marque la qualité des Arts graphique et décoratif, en harmonie avec la peinture de style moderne. Prisée en Thaïlande centrale, le travail de la laque noire et de l'or qui compose de somptueux décors ( coffres, armoires, marqueterie de nacre...) des plus raffinés, étant souligné par l'illustration de nielle. La céramique " Cinq couleurs " ( appelée Bencharong " ) rencontre un succès important auprés de la population Thaï, comme les peintures murales qui obéissent aux prescriptions de Bouddhisme.

 

La peinture connaitra son âge d'Or sous le règne de Rama III ( 1824 - 1851 ), connu pour son engouement à la culture chinoise, dont les fresques murales de cette période font apparaitre des motifs de paysages naturels ( rochers, nuages, forêts...) auxquels viennent s'ajoutez des figures contemporaines d'étrangers, d'occidentaux qui attestent des bonnes relations entre le Siam et l'Occident.

L'école d'Arts & d'Architecture du temple au Building  ( 20ème Siècle )

 

L'ouverture brutale du Siam à l'occident, libère l'Art Thaïlandaise vers de nouvelle voies. Iniatiateur de cette nouvelle politique, Rama V ( 1868 - 1910 ), amateur de voyages à l'étranger, s'inspire notamment de l'urbanisme à l'européenne, dont le quartier de Dusit ( bangkok ) est une bonne représentation du style européen. Cependant cette influence occidentale engendre des associations de styles surprenantes comme les Palais Royaux mélent plusieurs style ( Néo-classiques, Néo-Baroques ) à des éléments de l'Arts Thaïlandais traditionnelle. Ces innovations connaitront un succès dans tout le pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La peinture quand à elle se libère des conventions traditionnelle pour devenir plus réaliste et l'Architecture Thaïe moderne prend le chemin d'une jungles de building aux proportions invraisemblables. Un début de 2oème siècle, qui ouvre ces portes à la reflexion architecturale des infrastructures civiles, ainsi que les réalisations des quartiers moderne de Bangkok, comme celui de Silom et de Sathorn Thai, participant à une architecture post-moderne assez " Créative ".