Artisanats de Thaïlande

 

 Au fil des siècles, la Thaïlande a développé une tradition artisanale des plus riche : Orfèvrerie, sculpture en bois, soieries, céramiques, laques, s'exprimant dans les domaines les plus variés. Un véritable patrimoine dû à la coexistence d'un artisanat royal et d'un artisanat populaire, dédié au service de la communauté.

 

De tout temps, artisans de la cour et artisans du peuple ont rivalisé d'originalité et de raffinement, leurs savoir faire en n'ont fait des ouvrages souvent classés " Objets d'arts ". De nos jours, nombres de techniques et de produits se perdent ou sont menacés.

 

 

Grâce au soutien de la famille royale, aujourd'hui relayé par des associations privées, l'artisanat Siamois connait un nouvel âge d'or, et la beauté de ces oeuvres d'arts lui donne une renommée mondialement connus. Ces anciennes corporations artisanales se regroupent par quartiers ou par villages, chacun d'eux spécialisé dans un type d'activité artisanale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces communautés procédent ensuite au " Troc " avec les communautés voisines, initiant ainsi un véritable microcircuits marchands. Le Nord et le Nord-Est et plusieurs villages des régions de Chiang Mai et de Nakhon Ratchasima conservent leurs spécialité ; ombrelles, sculpture sur bois, poteries, dans le respect des traditions. 

 

L'Artisanat du quotidien dans le royaume Thaï

 

 De véritable chef-d'oeuvre d'orfèvrerie naquirent des ateliers royaux, notamment à l'époque du royaume d'Ayuttaya, rivalisant de virtuosité dans l'art de travailler les moindres détail. Le musée national de bangkok, est le témoignage de ces objets de collection : bijoux sertis de pierres précieuses, ainsi que de nombreux objets de culte, telles des vaisselles de cérémonie.

 

L'or et l'argent fûrent les principaux matériaux pour la confection de pipes à opium, de statuettes, de coffrets, et divers autres objets.L'argent, martelé, tréssé ou travailler en filigrame permis de créer toutes sortes d'objets d'un extraordinaire raffinement. Les orfèvres utilisent également la technique du niellage importée d'europe.

 

Celle-ci depuis le 12ème Siecle, constite en des incrustations de nielle ( un email noir constitué d'argent, de cuivre et de soufre ) sur de l'argent ou de l'or gravé. Il est a savoir que le niellage servit a la décoration de couverture de livres de prières Bouddhiste.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Destinés à la cour royale, les textiles les plus précieux étaient jadis importés d'Inde et de Chine, de nos jours la Thaïlande s'affiche comme le foyer le plus riche d'Asie du Sud-Est en matière de production. Mondialement connus, soieries et cotonnades se distinguent par sa richesse et sa variété de couleurs, reflets de la diversité éthnique du pays.

 

La soie, indissociable de la culture Siamoise fût dans un premier temps l'apanage des rois et de la famille royale, étoffe de luxe dont on faisait de somptueux vêtements. Mais les gens du peuple possèdaient également leurs tenues en soie, qu'il exibait lors des grandes cérémonies.

 

Au debut du 19ème Siècle, l'industrie de la soie, vécut des moments difficile avec l'apparition des textiles synthétiques importés du Japon et de Chine. L'américain Jim Thimpson, après la seconde guerre mondiale remit la soie au goût du jour, en développant son exportation.

 

 

Ce commerce connut un tel succès que la soie compta dés lors parmi les secteurs économique les plus prospères du pays. A l'aide de metiers à tisser traditionnels, on confectionne toujours les étoffes avec la même technique de tissage, donc chaque région possède son propre système.

L'Artisanat de la Poterie & de la Vannerie : les objets de la vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La poterie compte parmi les plus anciennes tradition artisanale de Thaïlande. Au Sud de bangkok, la ville de Ratchaburi fabrique et exporte toujours dans tout le pays ses fameuses jarres à eau aux flancs de couleur brune vernissés, décorés de motifs floraux ou d'animaux de légende.

 

Situé dans les environs de Nakhon Ratchasima, le village de potiers de " Dan Kwian " perpétue une poterie artisanale non émaillée aux formes les plus diverses et variées.Dû passé, à nos jours la contume veut que chaque habitant possè de une jarre devant sa maison, une jarre pleine d'eau, afin d'offrir un rafraichissement au visiteur de passage.

 

Quand au pot de terre, il est dédié au stockage de l'eau et aux aliments, ceui-ci est progressivement évincé au profit des matériaux modernes, et dans les campagnes il est quasi inéxistant, on ne voit plus que des énormes citernes en cimant a côté des maisons.

 

En Thaïlande, la nature offre en abondance des fibres végétales, telles ; les roseaux, les feuilles de palmiers, les joncs. Les principaux matériaux utilisé en Thaïlande fûrent jusqu'au début du 20ème siècle, le bois, et le bambou qui ont été les principaux matériaux de la vie quotidenne de l'habitat.

 

Aussi, les artisans Thaïlandais sont-ils passés maîtres dans l'art de la vannerie, déclinant notamment une infinite de paniers qui, ont chacun une fonction spécifique dans le quotidien du peuple Thaïlandais.D'autrepart, une large gamme de récipients en vannerie sert à concerver le riz, à le stocker et à cuire la nourriture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autant d'objet qui, malgré leur fonction trés ordinaire, ne manquent pas d'être décorés, suivant un héritage ancestral : dessins geométriques aux multiples formes colorés voir tréssés, que l'on reproduit depuis des générations dans les villages Thaïlandais.

L'Artisanat des métaux précieux

 

Connus depuis le 3ème millénaire av. J.-C., le site archéologique de Ban chiang a révélé que la technique du bronze était connus en Thaïlande depuis ce temps. Comptant parmis les traditions des plus anciennes, l'artisanat du métal : armes, outils et bijoux en bronze ou en étain, connus ses lettres de noblesse dans le royaume de Sukhothai. De nos jours, le bronze sert toujours à la conféction de statues pour les temples du pays, services de table en bronze doré, statuettes, et les cloches des temples qui sont également fabrique dans le bronze.

 

L'Artisanat des laques

 

 Au 11ème Siècle, l'apparition au Siam du laquage importé de Chine via la Birmanie servaient à l'origine a protéger le bois contre l'humidité et les insectes, ce revêtement imperméable était également apprécié pour ses qualités esthétiques. La laque est une résine noire huileuse, issue de l'arbre à laque ( ou rak ).

 

Son travail, constite à mélangez de l'argile et de la cendre de riz, un lian appelé " Samook ". Suivant la qualité du support ( pièce précieuse ou objet du quotidien ), ont l'applique directement.De même que le nombre de couches de vernis, car une pièce de valeur nécessite parfois jusqu'à sept couches successives, de plus chaque couche demande un temps de séchage de plusieurs jours, suivi d'un lustrages à la cendre.

 

Aussi la réalisation d'une laque peut-elle exiger six mois de travail. Les laques Thaïlandaise se reconnaissent à leurs motifs dorés à la feuille d'or sur fond noir. Le brun, le noir, et le rouge décline trois couleurs pour les pièces de vaisselle traditionnelle.

 

 

L'Artisanat de la céramique

 

Les émigrants chinois importèrent au début du 11ème Siècle, les secrets de la fabrication de la céramique bleu et blanc, dont les dessins floraux et géometriques allaient connaitre un grand succès. Cette tradition demeure encore la spécialité des artisans de la région de Lampang.

 

C'est au 13ème Siècle, avec le royaume de Sukhothai, que s'épanouissent les plus beaux styles Thaï. Hérités des artisans venus de l'empire du milieu, deux genres voient le jour, l'une tiré de la dynastie chinoise des Yvan, l'autre s'inspirant de la porcelaine de Suzhou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce dernier style, devindra l'apanage des potiers de Sawankhalok, grâce à l'exploitation d'une argile d'excellente qualité, Sawankhalok s'imposa comme le centre de fabrication le plus important d'Asie entre le 14ème et 16ème Siècle. Commandité par la cour royale Siamois, la céramique de Bencharong connut également un grand succès, mais elle resta un artisanat dédié à la royaute.

L'Artisanat du bois précieux " le Teck "

 

Le Teck " Bois précieux " est aujourd'hui devenu rare, conséquence directe de sa surexploitation. Ce bois précieux abondaient sur tout le territoire Thaïlandais au milieu du 20ème Siècle, dû à sa qualité et ses atouts ( solidité, resistant aux insectes) en a fait le matériaux parfais pour tous les travaux de bâtiments et d'ébénisterie, entrant aussi dans la fabrication de nombreux objets : plateaux, lampes, lit, meubles, statues, instruments de musique...

 

la valeur de leurs pièces portèrent leurs oeuvres au rang des sculptures en pierre et des bronzez. Seuls les musées, conservent des exemples du mobilier de cour : trônes royaux, armoires à manuscrits,.... la plus importante technique décorative du bois est la marqueterie de nacre, connue dés l'époque des Dvaravati.

 

La nacre taillées, on découpait toutes sortes de motif, oiseaux, fleurs, personnages... chaque élément était ensuite collé sur le bois, puis l'ensemble était à nouveau poli, à l'aide de sable. Ce type d'ornement, était autrefois réservé à la royauté, mais depuis il est devenu plus populaire pour s'étendre à divers objets de la vie quotidienne.